Repérer les allergies et définir les menus
En France, on compterait près de 25 à 30 % d’allergiques de toutes sortes ; des poils de chats aux pollens en passant par les arachides et autres aliments déclenchant une réponse immunologique parfois très dangereuse. Cela constitue un quart de la population. C’est énorme. Depuis de longues années, nous sommes habitués à repérer les allergies, quelles qu’elles soient. Des tableaux récapitulent les allergies les plus fréquentes et nous permettent de trouver simplement d’autres alternatives. Si le problème ne se limitait qu’à cela, un banquet ne poserait finalement aucun problème.Mais depuis peu, d’autres intolérances viennent s’ajouter à la liste des ingrédients ; le gluten, le lait, voire les œufs sont de ceux là. Attention toutefois à bien différencier allergie et intolérance. La première peut avoir des conséquences engageant le pronostic vital, la seconde provoque simplement un inconfort plus ou moins difficile à surmonter. Et si le phénomène est en hausse, on le doit à trois facteurs essentiels ;
La découverte par la science de molécules et d’interactions entre différentes protéines créant des allergies ;
Des diagnostics plus fins, permettant de repérer plus facilement les allergies et intolérances ;
Mais surtout notre mode de vie à l’occidentale. Moins de lait maternel en bas âge, pourtant très efficace dans la transmission des outils garantissant une bonne immunité alimentaire, notre rythme de vie en accélération constante et laissant peu de temps au corps pour digérer par exemple et la consommation de produits industrialisés, ultra-transformés, générateurs de lourds désagréments, voire bien pire.









